A partir de l’application Ejara Crypto, on peut acheter et vendre des tezos, eutherum, solana et bitcoin, tous des actifs numériques. Avec 1 000 F, l’utilisateur peut trader des crypto-actifs et échanger ses gains en francs CFA par virement bancaire ou mobile money. Des dizaines d’appli et de plateformes offrent des services similaires aux investisseurs camerounais : Pursa, Barkachange, Spectrocoin, Brokerchooser, Coin Base, etc. Les autorités monétaires locales les connaissent d’ailleurs bien mieux. La surveillance du marché a permis de recenser en 2023, 17 structures d’investissements en crypto-monnaies (applications et entreprises) utilisées par plus de 900 000 Camerounais, selon une étude du ministère des Finances, alors que l’activité ne fait pas encore l’objet d’un encadrement juridique. Mais, la donne pourrait changer dès l’année prochaine. C’est que, le Cameroun entend « renforcer l’encadrement des activités liées aux crypto-monnaies en élaborant un cadre réglementaire pour encadrer l’utilisation des actifs numériques et prévenir les risques associés », peut-on lire dans la circulaire du président de la République du 18 juillet dernier, relative à la préparation du budget et l’Etat au titre de l’exercice 2026. La portée du cadre juridique annoncé va au-delà des achats et ventes de crypto-actifs. Ce « cadre rendra légal l’usage des crypto-monnaies et permettra aux banques et individus de structurer leurs types de crypto-monnaies et d’en acheter aussi », indique d’emblée Georges Meka Abessolo, expert financier. Mais déjà, « l’intégration des banques locales aux systèmes de paiements internationaux tels que Visa et Mastercard permettent aux « investisseurs pionniers » came...
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