A 36 ans, Sarah Laure Ndongho n’a pas l’air satisfaite de son sort et pourtant… A l’âge où d’aucuns entament à peine une carrière professionnelle, elle accumule déjà deux ou trois vies dans le monde du travail. Aussi bien en tant que chef d’entreprise qu’employée. Le ton doux mais ferme de cette ronde au teint clair native de Douala cache aussi mal son envie d’en découdre, dirait-on. Toutes observations qui, mises ensemble, indiquent qu’elle a bien l’âme des entrepreneurs. Une de ces tournures d’esprit qui font que cette enfant reconnaissante (NAZ est une abréviation rappelant les initiales de ses défunts parents) n’a pas suivi la voie qu’on lui avait indiquée. Sans sortir néanmoins du droit chemin. « Mes études de biochimie me destinaient à travailler dans le domaine médical comme mon oncle et tuteur l’avait organisé. C’était un médecin », explique la jeune femme. Il se trouve qu’au fond d’elle-même sommeillait l’idée d’embrasser des « choses dures, qui paraissent inaccessibles aux femmes ». Un virus bienfaisant qui aiguillonne et la pousse à accepter l’offre d’un vendeur d’équipements… métalliques. Une relation bénéfique où son talent inné pour la vente lui permettra de faire ses premières armes et d’explorer le secteur. Car il ne lui a fallu que quelques années pour apprendre à voler de ses propres ailes. Apprenant un nouveau métier, celui de conceptrice qui lui a permis d’innover. « A Ngaoundéré, il y a quelques mois, nous avons construit le nouvel hangar du transporteur « Touristique ». Alors que tout le monde dit qu’il faut absolument des poutrelle...
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