De nombreux artisans ont investi le secteur des produits à base de matériaux locaux sans réussir. Cela ne vous a pas fait peur au moment de lancer Kilama ?
Rien ne me fait peur lorsque j’envisage quelque chose sur laquelle je fonde beaucoup d’espoir. C’est mon état d’esprit. Et ça compte encore plus dans le domaine des affaires. D’ailleurs, je dis toujours à mes camarades dans le domaine, que je ne suis en concurrence qu’avec moi-même. Toutefois, c’est Dieu que je crains. Car, c’est lui qui m’inspire, c’est lui ma garantie pour durer dans cette affaire. Pour le reste, chaque jour, je bosse avec beaucoup d’amour et de diligence. Je suis ouvert à la critique et aux suggestions. La vérité, c’est que Kilama est une marque qui s’est construite sur les apports des clients. Si le produit est ce qu’il est aujourd’hui, c’est grâce à eux.
Avez-vous le sentiment que votre initiative s’intègre bien à l’environnement de diffusion de vos produits ?
Il est très tôt pour faire une évaluation. Le concept est parti d’un coup de tête en 2016. Cependant, étant personnellement grand amateur de la mode et des chaussures, j’ai observé les tendances pour faire corps avec. C’est ce qui m’a permis d’établir un réseau mondial de distribution de mes produits. Ceci m’a aidé à construire un networking avec des personnes exceptionnelles qui aiment la mode et ceux qui influencent les tendances. Les difficultés que je rencontre en ce moment sont plus liées à l’essayage, car certains clients ne maîtrisent pas encore bien leur pointure. Raison pour laquelle j’exige toujours une photo du pied nu afin de ne pas faire un soulier de verre qui ne suffirait à aucune cendrillon. Bientôt, je vais ouvrir une chaîne de show-room dans toute la sous-région et une en Europe en attendant de gagner les grandes surfaces et pourquoi pas, les grands distributeurs.
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