Un an déjà que le rè-
glement N°007/CIMA/
PCMA/CE/2016 du 8
avril 2016 est entré
en vigueur. Le texte stipule-
que « les sociétés d’assurance
doivent justifier d’un capital
social minimum de 5 milliards
de Fcfa pour les sociétés ano-
nymes d’assurance ou d’un
fonds d’établissement de 3
milliards de Fcfa pour les so-
ciétés d’assurance mutuelles ».
La décision du Conseil des mi-
nistres des assurances de la
Conférence interafricaine des
marchés d’assurances (CIMA),
prise le 1er juin 2016, précise
également que les sociétés
en activité qui ont un capital
social inférieur à ce minimum
disposent d’un délai de trois
ans pour porter leur capital
social à 3 milliards de Fcfa au
moins, et de cinq ans pour le
porter à 5 milliards de Fcfa à
compter de la date d’entrée
en vigueur de ces dispositions
prises. Cette mesure vise entre
autres à renforcer la solidité
financière des entreprises
d’assurance et à opérer une
consolidation du secteur.
Au sein de la corporation, la
mesure est très appréciée, et
va permettre de mettre hors
jeules brebis galeuses. Pour
Etienne Tiofack, gérant du
cabinet de courtage d’assu-
rances Western Insurance à
Yaoundé, «il s’agit de permettre
aux compagnies d’assurance
de réagir promptement aux cas
de sinistres et qu’à la longue,
seuls les professionnels justifiant
d’une grande capacité de sol-
vabilité restent sur le terrain»,
explique-t-il. Le président de
l’Association des sociétés d’as-
surance du Cameroun (ASAC),
Théophile Gérard Moulong, y
voit « une contrainte, parce
qu’il s’agit de demander à nos
actionnaires d’augmenter leurs
mises dans les ...
1 minute is enough to subscribe to Cameroon Business Today Digital!
-
Your special Cameroon Business Today issue in digital version
-
Inserts
-
Exclusive calls for tenders
-
Preview (access 24 hours before publication)
-
Editions available on all media (smartphone, tablets, PC)
Commentaires