L es agriculteurs de Meiganga, dans le département du Mbéré, région de l’Adamaoua vont expérimenter la culture de l’anacarde. 50 000 plants d’anacardier ont été offerts par le centre de recherche de l’IRAD de Wakwa aux coopératives et groupes d’initiative commune (GIC) de la localité. Ceci, dans le cadre de la politique gouvernementale de développement de la filière anacarde au Cameroun. Ces plants seront expérimentés sur 500 hectares dans ce grand bassin de production agricole. L’objectif est que ces plants soient non seulement rentables dans les trois années à venir, mais aussi qu’ils contribuent au reboisement de cette commune. « Nos parents ne se sont pas intéressés à la culture du cacao. Nous refusons de commettre la même erreur avec la noix de cajou. Avec ces plants d’anacardier, nous allons nous mettre au travail pour que les résultats soient bons », a assuré Oumarou Bello, bénéficiaire. Cette initiative de l’IRAD rentre dans le cadre de la stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de cette filière. « La noix de cajou est un produit porteur pour le Cameroun sur les plans agricole, économique, environnemental et social. Nous ne devons pas seulement compter sur les produits comme le coton. Nous devons aussi diversifier nos sources de revenus » a expliqué Francis Fauyahba, chef de centre de l’IRAD de Meiganga. Exporté ou valorisé au plan national, l’amande de cajou est consommée et la pomme de cajou est utilisée pour la fabrication des jus, de confiture ou d’alcool. Le centre de l’IRAD de Wakwa est désormais tourné vers la diversification de ses activités de recherche parmi lesquelles la recherche sur les cultures pérennes à l’exemple de l&rsquo...
- Fil Eco
- Enquête de la semaine
-
Marchés & FINANCES
-
Marchés
-
Finances
-
-
Cahiers de l'entreprise
-
Catégories
-
-
-
-
-
- Made in Cameroon
- Débats et analyses
- World Business
Commentaires