Deux mois se sont écoulés depuis le délai du 30 avril 2025 fixé aux entreprises du secteur extractif par la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC pour signer des conventions de compte séquestre avec la BEAC dans lesquels seront domiciliés les fonds de restauration des sites miniers (fonds RES). La conférence de presse donnée par le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale le 30 juin dernier à Yaoundé était l’occasion d’en savoir plus sur l’effectivité de cette mesure et l’évolution des négociations, vieilles de cinq ans déjà. La Banque centrale qui mène le lead des discussions côté CEMAC n’a pas pu conclure à date les pourparlers avec le secteur extractif. Les échanges continuent. D’après les informations données par Yvon Sana Bangui lundi dernier, les entreprises ont posé sur la table une nouvelle condition qui doit être discutée au niveau communautaire dans le cadre d’une tripartite, avant de relancer les échanges. L’intérêt de l’aboutissement de ces pourparlers réside dans les devises attendues par la Banque centrale, environ 5 000 milliards de F, selon ses estimations, qui viendraient conforter davantage le niveau des réserves de change de la zone. Dans ses projections de juin 2025, la BEAC projette un repli du niveau des réserves de change de 3,2% à 7 063,2 milliards de F à fin décembre correspondant à un taux de couverture extérieure de la monnaie de 72,7% après 74,9% à fin 2024. Evalués en mois d’importations de biens et de services, ces réserves équivaudraient à 4,51 mois d’ici cette fin d’année, contre 4,67 mois l’année dernière. Des variations qui s’expliquent bien, si l’on se fie aux réponses du gouverneur interrogé sur cette tendance baissière. « Les fl...
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