2- De L’activation du marché financier
Ayant constaté la limite des établissements de crédit (banques, établissements financiers, …) à pouvoir financer de façon soutenue la croissance économique tirée essentiellement par les investissements productifs, les autorités monétaires de la zone CEMAC dont celle du Cameroun, ont entrepris d’adjoindre au financement intermédié un autre mode de financement, à travers la mise en place du marché financier. Force est de constater après plus d’une quinzaine d’années, l’atonie de cet instrument dont les résultats restent somme toute décevants. En effet, la contribution du marché financier au financement de l’économie reste encore marginale comparée aux autres fonctionnant dans d’autres pays émergents. De ce fait, il s’agit de: - Activer ce dispositif de financement essentiel à l’ouverture du système financier au monde. En effet, le marché financier est un des mécanismes qui pourrait permettre au Cameroun de bénéficier des effets de la mondialisation, dans la mesure où elle simplifie l’intervention des investisseurs (étrangers) sur le marché national - Elargir le rôle des prestataires de Services d’investissement (PSI) ou des courtiers qui pourraient intervenir non seulement au niveau de la Bourse, mais aussi des autres volets des marchés des capitaux : marché monétaire (notamment dans le compartiment interbancaire), le marché des effets publics négociables (titrisation de la dette intérieure). - Créer des agences de Rating ou sociétés de cotation : ces établissements interviennent efficacement en faveur de la qualité de l’information et par là, de la transparence des transactions, gage d’une saine compétitivité entre acteurs. - Créer des Agences d’information commerciale et de risque de crédit (Credit Bureaux) ; - Promouvoir des campagnes de sensibilisation et d’information en direction des différentes catégories socioprofessionnelles tant au plan intérieur qu’extérieur. A ce titre, il est vital que l’infrastructure concernée (CMF & DSX) développe des relations avec certaines places financières, pour se donner les chances de créer un marché actif et attrayant, notamment en créant des passerelles, cad en négociant des accords de partenariat, dits de place.
3- De la densification du Système financier
- les p ouvoirs p ublics d oivent e ncourager l’introduction et faire la promotion des nouveaux métiers de la finance au Cameroun. La densification du marché des capitaux passe par la création de nouveaux établissements tout en assurant une certaine diversification. Si la surveillance exercée par les organes publics constitue une garantie essentielle, étant donné le caractère hypersensible de ce secteur, il est souhaitable que les règles de jeu soient davantage édictées de façon modulaire, de manière à apporter une certaine souplesse aux conditions d’accès à ces métiers. AFRILAND FIRST BANK (Anciennement CCEI BANK) est à cet égard, une instructive illustration du « bon usage » de la règle relative à la fixation du capital minimum exigé à la création d’une banque. En effet, cette banque sur instructions du Chef de l’Etat, a bénéficié lors de sa création d’une disposition exceptionnelle qui lui a permis de s’installer avec un capital initial de FCFA 300 millions au lieu de FCFA 500 millions requis à cette époque, sachant qu’il est de FCFA 10.000 millions actuellement. - l’Objectif poursuivi dans le cadre de l’enrichissement du système financier est celui d’offrir une gamme de produits suffisamment diversifiée pour face à l’expression des besoins sans cesse croissants et variés des agents économiques. il s’agit d’une certaine façon de « booster » la production par la demande. Dans ce cadre, on peut citer les activités de : Affacturage (Factoring), Crédit à long terme, Crédit-Bail (Leasing), Cautionnement mutuel, Réescompte, etc…….)
4- Des établissments financiers
Le sous-développement démontré par ces institutions tient en grande partie à leur non-admission au refinancement. Cette situation ayant pour principal effet de limiter leur capacité de financement de l’économie et par là, leur possibilité de croissance. Ainsi que nous l’avons évoqué ciavant, l’impact de ces institutions est indéniable au plan économique global, et tout qu’outil de stimulation de la consommation, dans un contexte de relance économique.
5- De l’intermediaire en operations bancaires
A l’instar du secteur des Assurances, il serait judicieux d’introduire ce corps de métiers, constitué de professionnels indépendants agissant pour le compte des établissements de Crédit. Cela aurait pour principaux avantages de : - Permettre aux banques de se constituer un réseau tout en minimisant les coûts d’installation. -...
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