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Opportunités: Le commerce des cache-nez fait florès

Quasiment, tous les tailleurs se sont lancés dans ce business pour satisfaire les citoyens qui ne peuvent pas s’offrir ceux conventionnels qui coûtent plus cher.

«Cache-nez à 300 F. C’est bon prix. Le stock est presque fini. Évitez les sanctions ! ». Eric N. ne s’y trompe point. Au lieu-dit carrefour V, au niveau de l’antenne Nkolbikon, le jeune homme propose sa marchandise aux ouvriers d’un chantier. Motivé par la décision portant généralisation du port de masques, le vendeur à la criée sillonne tous les coins de la ville. Avant, le jeune vendait de petits objets électroniques. Mais il a tronqué son commerce pour se lancer dans ce qui est devenu le « commerce de l’heure » : celui de la vente des masques. Dans la ville de Bertoua, comme dans d’autres localités de la région de l’Est, les cache-nez sont à la mode. Au marché, les tailleurs se sont plongés dans l’activité. Ils en fabriquent en quantité pour satisfaire la demande grandissante. Oumarou, l’un des fabricants au marché historique de Bertoua, affirme que quasiment personne ne coud plus autre chose que cet instrument sensé limiter la propagation du covid-19. Il y en a pour toutes les couleurs. La pièce est vendue à 500 F. Par endroits, elle coûte 300 F. Tout dépend des commandes. Les vendeurs à la criée sont prioritaires. Quand ils achètent en gros à 200 F, ils les revendent entre 300 et 500 F. Le business passe et les clients en redemandent. Notre guide explique qu’il achète son tissu à 3000 F. En le décou...

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