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Ça roule pour l’auto

Le Cameroun, économie leader de la zone CEMAC ne dispose toujours pas à date, d’une usine de montage de véhicules digne de ce nom. Des projets annoncés dans ce sens tardent à se matérialiser. Conséquence, le marché est aujourd’hui tenu par les concessionnaires (représentants locaux de marques) et les importateurs. D’après les statistiques sur la balance des paiements du Cameroun pour l’année 2019, les importations de véhicules automobiles et tracteurs ont augmenté de neuf milliards de F.

En attendant de pouvoir attirer sur son sol les grands constructeurs automobiles et d’en capter tous les dividendes (recrutement de la main d’œuvre locale, impôts et taxes divers, etc.), l’économie camerounaise profite déjà bien des retombées de l’activité de réparation des véhicules. Cette branche compte parmi les plus performantes du secteur tertiaire, ainsi que l’attestent les Comptes nationaux produits par l’Institut national de la Statistique (INS). En effet, en 2019, alors que le secteur des services enregistre un ralentissement de sa croissance à 3% après 4,4% un an plus tôt, toutes les branches sont affectées par la perte de rythme, mais elle est de moindre ampleur dans le segment « réparation des véhicules » qui régresse de 5,1 à 4,2% dans la même période.

Entre 2014 et 2019, le produit intérieur brut réel cumulé de la branche « commerce, réparation véhicules » se chiffre à 15 460,3 milliards de F, soit une moyenne annuelle de 2 576 milliards de F, en constante évolution sur la période sous revue. Au regard de la performance de cette branche d’activités, l’investissement sur le c...

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