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Filets sociaux: 300 000 bénéficiaires impactés

Une nouvelle composante dédiée à l’inclusion économique des jeunes annoncée pour 2023.

Partir de 20 000 F pour devenir un entrepreneur, cela est possible. Jean Roquet Tsabang, bénéficiaire du projet filets sociaux dans l’arrondissement de Yaoundé 3e, département du Mfoundi, région du Centre, en est une preuve patente. Ce père de famille de sept enfants a exposé le 19 mai dernier à l’esplanade de la commune de Yaoundé 3e, neuf variétés de produits (de menthol et savon liquide). Après huit paiements, il dispose d’un capital de 235 000 F qui lui permet d’être autonome. De son côté, Gregory Nkwain, déplacé interne, a reçu 60 000 F qui lui permettent de faire frire les œufs dans la rue. Quant à Angèle Assembe, promotrice de « The Eden Tea », elle a reçu 80 000 F pour augmenter ses stocks et accroître ses ventes. Elle travaille avec cinq jeunes filles qui perçoivent chacune 3000 F par jour. Elle ambitionne d’ouvrir une société pour passer au formel et recruter des jeunes en chômage. Ces exemples étaient le point d’orgue de la mission d’appui à la mise en œuvre du projet filets sociaux, conduite par Erkin Mamadaliev, chef de projet à la Banque mondiale. Les échanges tenus avec les différents bénéficiaires à la commune de Yaoundé 3e lui ont permis de se faire une idée de la mise en œuvre du projet et du degré de satisfaction des bénéficiaires. Dans cette municipalité par exemple, 2500 transferts monétaires ont été effectués, dont 1500 ordinaires (pour lutter contre la pauvreté urbaine) et 1000 d’urgence (dédiés aux déplacés internes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest). A l’issue de la mission qui s’est déroulée du 16 au 19 mai dernier, le coordonnateur du projet,...

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