Entre arrimage au processus de dématérialisation et le basculement vers le nouveau système sur la comptabilité patrimoniale de l’Etat, les réajustements sont nécessaires.
Du 1er janvier au 27 juin dernier, le budget de l’Etat pour l’année en cours a été exécuté à hauteur de 10,02%, soit 12,53% pour les engagements et 12,67% pour les crédits de paiement. D’après le directeur général du budget, Cyril Edou Alo’o, la faiblesse de cette performance est due à plusieurs contraintes. Les facteurs qui reviennent sont notamment le démarrage tardif des opérations, les lourdeurs dans la chaîne de passation des marchés, les appels d’offres mal montés ou encore des lenteurs observées dans la mise en œuvre des réformes sur l’amélioration de la qualité de la dépense publique. D’un point de vue technique, certaines administrations éprouvent encore des difficultés liées à la non-maîtrise du nouvel environnement Probmis (application unique en charge de la préparation, de l’exécution et du suivi-évaluation du budget de l’Etat en mode programme; Ndlr) et aux perturbations issues de l’interconnexion des applications Probmis et Cadre. Face à de tels dysfonctionnements qui grippent l’exécution harmonieuse du budget de l’Etat, les parties prenantes à la conférence d’exécution tenue le 28 juin dernier à Yaoundé ont réitéré l’importance de la dématérialisation de la liasse de la dépense et la migration vers le nouveau système harmonisé relatif à la comptabilité patrimoniale de l’Etat. A ce titre, les recommandations vont da...
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