Import-substitution: La politique en marche

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Import-substitution: La politique en marche

19 juil. 2022 16:26

Les acteurs et les utilisateurs des résultats de la recherche ont pris part à un atelier organisé par le centre régional de la recherche scientifique et de l’innovation du 6 au 7 juillet dernier à Ngaoundéré afin de booster la production et la transformation des farines locales.

La substitution de la farine blé par des farines de tubercules a fait l’objet d’une concertation de deux jours à Ngaoundéré entre les acteurs et les utilisateurs des résultats de la recherche. Il était question de voir dans quelle mesure développer des procédés visant à améliorer la qualité des farines locales et à formuler des produits dans la pâtisserie et la boulangerie à base des « farines composées », principalement le pain. Ceci afin de réduire la dépendance aux importations de blé. Pour les chercheurs de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), la panification à base de « farines composées » consiste à fabriquer des produits à partir d’un mélange de farine de blé panifiable et d’autres farines dites « non panifiables » en l’occurrence la patate ou le manioc. L’objectif étant d’accroître leur valeur marchande et réduire la dépendance aux importations du blé. « Les résultats ont amené des chercheurs au sein de l’IRAD à des suggestions pour une loi imposant l’incorporation de 10% de farines locales dans le pain dépendant de la farine de blé importée. Une telle décision impliquerait une production de 680 200 tonnes de tubercules, une création de 34 000 ha de champs, de 6000 emplois directs et plus de 11 milliards de F d’économies chaque année », a précisé Abéga Juste Philanthrope, attaché de recherche au centre de Wakwa à Ngaoundéré. D’après les responsables locaux, les recherches menées sur les produits à base de fruits de saison ont montré jusqu’à ce jour une acceptabilité g&...