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« L’entretien des cheveux africains reste mal connu »

Dr. Andy-Bernice Nematchoua Yamaga Kuetche, CEO, Gazelle cheveux afro.

Qu’est-ce qui vous motivé et orienté vers l’utilisation d’un produit alimentaire à la base en cosmétique ?

Ma motivation est un rêve. Celui de voir toutes les femmes et fillettes de mon pays arborer des coiffures Afro sans en avoir honte. C’est aussi celle de mettre en valeur les ingrédients de chez nous et de prouver que Dieu a tout mis à notre disposition, dans la nature pour bien prendre soin de nous. Enfin, je veux briser les préjugés selon lesquels les cheveux crépus sont durs, laids, difficiles et chers à l’entretien, ainsi que d’autres préjugés du même genre. Le « Nkui Shampoo » l’un des produits phare de notre gamme de soins, remplit ce dessein tout comme nos autres produits. C’est un shampoing à base de « nkui » avec des propriétés hydratante et démêlante.

Comment vous êtes-vous lancé dans la fabrication de ces produits ?

Initialement, nos services étaient limités à l’éducation des femmes camerounaise et de la diaspora en ligne sur leur type de cheveux, aux consultations et coachings capillaires en ligne. Face aux besoins des clientes en produits adaptés à leurs types de cheveux et face aux difficultés qu’elles rencontraient à avoir accès au nécessaire pour prendre soin de leurs cheveux naturels, nous nous sommes progressivement étendus vers la conception et la vente des accessoires de soins. Ensuite à la création de notre propre gamme de soins et la vente de poupées africaines. C’est à la suite que le 11 mars 2023, nous avons ouvert notre tout premier salon de beauté « Gazelle Cheveux afro ».

Quelles difficultés avez-vous rencontrez et quels sont vos projets ?

La première difficulté que nous rencontrons est celle de trouver des employés stables qui partagent le même fardeau du cheveu africain. Ensuite, l’approvisionnement en ingrédients naturels de qualité c’est-à-dire, sans mélange. La troisième difficulté est liée aux finances limités qui ne nous permettent pas de recruter assez de main d’œuvre pour lancer une production en masse de nos produits. Enfin, l’absence pour le moment, de partenaires sérieux et de bonne moralité....

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