Internet: Rentabilités et bugs informatiques

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Internet: Rentabilités et bugs informatiques

Les pistes sont explorées pour une contribution de ce secteur à l’amélioration des ressources économ

13 sept. 2023 03:46

L a rentabilité financière de l’Internet a été explorée au cours du Forum de Yaoundé. Le ton a été donné par une orientation du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Liken pour qui, « dans tous les pays du monde, l’accès au numérique favorise une croissance du PIB (produit intérieur brut). Les technologies numériques font évoluer l’économie et influent sur le développement grâce également à leur effet multiplicateur sur la création d’emplois, notamment pour les jeunes ». Des initiatives nationales et régionales sont à cet effet prises, visant à faire de l’Afrique un continent mieux connecté et du secteur digital, un poumon économique. A titre d’illustration, le secteur du numérique a contribué respectivement à hauteur de 17,47% et 17,77% du PIB réel du Nigeria aux premier et deuxième trimestres de l’année en cours. En 2022, cette contribution était de l’ordre de 16,22%, avec des impôts générés à hauteur d’environ 286,6 millions de dollars (175 milliards de F) par trimestre. Un exemple que l’Afrique centrale veut copier pour faire du digital en général, et de l’Internet en particulier, un outil de croissance économique. A en croire le Minpostel, « l’Afrique centrale a connu une augmentation significative de l’accès à Internet et de l’utilisation des technologies numériques au cours des dernières années ». Pour le cas du Cameroun, le secteur de la téléphonie mobile se démarque avec une pénétration d’environ 90% au sein de la population et une contribution de 46% aux recettes fiscales sur la base des chiffres d’affaires réalisés, depuis 2020. Selon l’observatoire des télécommunications de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), ce secteur a créé à ce jour environ 10 000 emplois directs et près de 20 000 emplois indirects. Le taux de pénétration de l’Internet, estimé à près de 40%, malgré son coût estimé bas par rapport aux autres pays de la sous-région reste élevé pour une bonne partie d...