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Industrie du cinéma: En quête de visibilité

Les acteurs du secteur n’hésitent plus à capter les retombées des évènements pour créer des emplois

L e 30 octobre dernier, les nominés des awards du cinéma camerounais ont été dévoilés à Douala par l’organisation Le film camerounais (LFC). La conférence de presse a permis de faire un tour d’horizon des déclinaisons de la cérémonie de récompense qui se tiendra le 30 novembre prochain. L’une des attractions des awards qui mettent en compétition 45 films est la prise en charge tous frais payés du meilleur court métrage pour le prochain festival de Cannes, dans le cadre du programme Talentueuses caméras d’Afrique. Ledit programme porté par Aminata Diop Johnson facilite les rencontres entre le cinéaste lauréat et des mentors, des personnes qui pourront lui permettre de réaliser ses prochains films et de profiter de toute l’aura cannoise. L’enjeu derrière ce modèle économique est d’encourager le lauréat à créer et réaliser des films de qualité. En outre, le meilleur film va bénéficier d’un sous-titrage (doublage) pour toucher le public le plus large possible et maximiser les gains derrière. Le film qui va remporter le prix de meilleur scénario (court ou long métrage) va bénéficier de l’écriture du scénario, à travers un script doctoring, c’est-à-dire un diagnostic pour assurer la viabilité du projet. Des masterclass croisées sont aussi annoncées autour des métiers du casting et de la direction d’acteurs pour les sortir de l’anonymat ou encore de la distribution pour identifier les distributeurs locaux, africains et internationaux. A travers cette démarche, les LFC Awards veulent insuffler un narratif économique autour du cinéma et créer des passerelles pour faire valoir les compétences des cinéastes camerounais. L’enjeu est de développer un écosyst...

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