loader

Des contraintes à lever

Faible cotation en bourse, opacité dans la gestion des entreprises, manque de transparence dans la l

Certes, le boulevard est ouvert pour que les PME puissent tirer profit du marché financier. Mais, en l’état actuel, leur structuration ne favorise pas un dynamisme de leurs activités boursières. A en croire le chef de cellule de la politique économique au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), Engelbert Olomo Ateke, l’on observe une faible culture boursière cumulée à la faible culture financière des populations et des chefs d’entreprise en général. Il évoque d’autres contraintes : faible cotation des entreprises en bourse, faible transparence dans la gestion des entreprises et dans la levée des ressources nécessaires au financement de l’investissement ou du fonctionnement au sein de l’entreprise. Par ailleurs, plus de 2/3 des jeunes entreprises camerounaises sont des entreprises individuelles de très petite taille. Une donnée qui, de l’avis de Mathurin Doumbe, ancien directeur général de la Douala Stock Exchange (DSX), est incompatible avec l’exercice de toute activité boursière. « Pour venir à la bourse, il faut passer sous cape les affaires individuelles et aller vers la société anonyme », conseille l’expert. Malgré le léger mieux observé dans la tenue de la comptabilité Ohada par les entreprises par rapport à 2008, la majorité d’entre elles peinent encore à tenir une comptabilité formelle et règlementaire. Plus de huit entreprises sur dix ne respectent pas cette obligation légale. En outre, parmi les entreprises qui tiennent une comptabilité écrite, moins de 3% aboutissent à une comptabilité formelle (affiliées à un cabinet comptable). Pourtant, la tenue d’une bonne comptabilité constitue un élément cl&...

Partager cet article

Commentaires

    List is empty.

laisser un commentaire

Your special Cameroon Business Today issue in digital version

abonnement I subscribe

Download
app Cameroon Business Today

logo apps